LAURÉAT 2023


LAURÉAT 2023

Who Owns Outer Space? International Law, Astrophysics, and the Sustainable Development of Space (Cambridge University Press)

L’exploration et l’exploitation spatiales évoluent rapidement. Who Owns Outer Space? attire l’attention sur les nombreux risques liés au déploiement d’un très grand nombre de nouveaux satellites et sur les rivalités croissantes entre les principales nations et entreprises spatiales. L’ouvrage comprend un examen des traités internationaux existants et des pratiques adoptées par les États, montrant à la fois l’efficacité des règles et pratiques déjà en vigueur, mais aussi et surtout leurs limites. Il suggère également des moyens de renforcer le droit international et d’autres accords de coopération afin d’éviter les incidents catastrophiques. Une feuille de route en terrain incertain y est proposée aux responsables politiques canadiens par les auteurs.

Michael Byers est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politique mondiale et en droit international à l’Université de la Colombie-Britannique, et codirecteur de l’Outer Space Institute. Son précédent ouvrage, International Law and the Arctic (Cambridge University Press), a remporté le prix Donner 2013.

Aaron Boley est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en astronomie planétaire à l’Université de la Colombie-Britannique. Il est codirecteur de l’Outer Space Institute, une organisation transdisciplinaire qui se consacre aux problématiques du NewSpace, en menant des recherches sur la dynamique des planètes et la durabilité de l’espace.

Runners Up

The Legal Singularity: How Artificial Intelligence Can Make Law Radically Better (University of Toronto Press)

The Legal Singularity traite du potentiel transformateur de l’intelligence artificielle dans le secteur juridique. Cet ouvrage explique l’évolution du rôle de la technologie dans la gouvernance et l’administration de la justice, en présentant un aperçu de la capacité de l’IA à améliorer l’efficacité, l’équité et l’accessibilité des processus juridiques. Il explique également comment l’intégration de l’IA dans le domaine juridique pourrait révolutionner l’élaboration des politiques, la conformité réglementaire et la prestation des services publics. Un ouvrage important et d’actualité qui suscitera d’enrichissantes discussions sur l’IA et son rôle dans la poursuite de la justice.

Abdi Aidid mène des recherches et enseigne dans les domaines de la procédure civile, de la responsabilité civile et de la technologie au service du droit. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Toronto, d’un Juris Doctor de l’école de droit de Yale et d’une maîtrise en droit de la faculté de droit de l’Université de Toronto, oŭ il est actuellement professeur adjoint et membre du laboratoire d’éthique de l’IA. 

Benjamin Alarie, is a graduate of the University of Toronto and Yale Law School, and began his career as a law clerk for Madame Justice Louise Arbour. He now holds the Osler Chair in Business Law at the University of Toronto Faculty of Law and is an affiliated faculty member at the Vector Institute for Artificial Intelligence.

Pandemic Panic: How Canadian Government Responses to COVID-19 Changed Civil Liberties Forever (Optimum Publishing International)

Cet ouvrage se penche sur la question importante et controversée de l’incidence des politiques gouvernementales sur les libertés civiles pendant la pandémie de COVID-19. Il sera d’une grande utilité pour les responsables politiques car il propose une analyse critique des mesures prises par le passé et de leurs implications, en tirant des enseignements permettant d’éclairer les futures réponses à apporter en cas de crise ainsi que l’élaboration de politiques. Ses autrices y abordent un sujet difficile et potentiellement controversé, en apportant une analyse et des recommandations sérieuses, invitant ainsi leurs lecteurs et lectrices à réfléchir à l’équilibre délicat entre santé publique et libertés individuelles, un dilemme universel et intemporel.

Joanna Baron est diplômée de l’Université McGill faculté de droit et est actuellement directrice générale de la Canadian Constitution Foundation. Elle a été directrice fondatrice de la Runnymede Society, une association nationale apolitique d’étudiants en droit. Elle a travaillé en tant qu’auxiliaire juridique à la Cour d’appel de l’Ontario et a pratiqué le droit pénal avec Edward Greenspan.

Christine Van Geyn est directrice en chef du contentieux à la Canadian Constitution Foundation. Diplômée de l’Université de Toronto, elle a obtenu son diplôme de droit à Osgoode Hall et a également étudié à la faculté de droit de l’Université de New York. Elle est une journaliste et une communicatrice de renom.

The Privacy Fallacy: Harm and Power in the Information Economy (Cambridge University Press)

La question de savoir qui a accès à nos informations et comment elles sont utilisées préoccupe de plus en plus les individus, les entreprises et les gouvernements du monde entier. Dans The Privacy Fallacy, I. Cofone explique pourquoi les lois actuellement en vigueur ne nous protègent pas contre les préjudices numériques causés par les entreprises. Les réformes qu’il propose imposent une utilisation responsable des données par les entreprises et la responsabilisation de ces dernières en cas de violation entraînant une atteinte à la vie privée et des préjudices connexes. Par des questions bien définies, une analyse solide et des arguments fondés sur des données probantes, I. Cofone explore les complexités de la confidentialité, des préjudices et de la dynamique du pouvoir dans l’économie de l’information.

Ignacio Cofone est professeur associé et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le droit de l’intelligence artificielle et la gouvernance des données à la faculté de droit de l’Université McGill, où il enseigne le droit de la vie privée, le droit de l’intelligence artificielle et les obligations avancées. Il mène actuellement des recherches sur la responsabilité en cas d’atteinte à la vie privée et sur la discrimination liée à l’IA.

Wrongfully Convicted: Guilty Pleas, Imagined Crimes, and What Canada Must Do to Safeguard Justice (Simon & Schuster Canada)

Dans cette habile présentation des déficiences du système judiciaire canadien, K. Roach fait la chronique de nombreux cas de condamnations injustifiées et décrit les recours qui pourraient être pris pour prévenir, détecter et remédier à de tels cas. Il s’agit d’un problème systémique. K. Roach souligne le fait qu’entre 1989 et 2008, le Canada a réalisé pas moins de sept enquêtes menées sur plusieurs années et dont les coûts s’élèvent à plusieurs millions de dollars sur des condamnations injustifiées particulières. Il nous rappelle que le poids des condamnations injustifiées pèse de manière disproportionnée sur les personnes défavorisées. Récit clair, complet, convaincant, évocateur et accessible, Wrongfully Convicted s’impose comme une ressource précieuse pour les responsables politiques, la profession juridique et les personnes qui défendent la justice.

Kent Roach est professeur à la faculté de droit de l’Université de Toronto. Chercheur prolifique, il a notamment publié Canadian Justice, Indigenous Injustice, qui a été présélectionné pour le prix Shaughnessy Cohen 2019, et Canadian Policing: Why and How it Must Change, qui a été en lice pour le prix Donner 2022.


Louise Frechette

Présidente

Louise Fréchette a occupé le poste de sous-secrétaire générale des Nations Unies de 1998 à 2006 à la suite d’une carrière dans le service public du Canada, ayant été notamment ambassadrice en Argentine et en Uruguay (1985-1988), ambassadrice aux Nations Unies (1992-1994), sous-ministre adjointe des Finances (1995) et sous-ministre de la Défense nationale (1995-1998).

Depuis son départ de l’ONU en 2006, Mme Fréchette a été associée à de nombreux établissements universitaires et de recherche au Canada et à l’étranger. En juin 2019, Mme Fréchette a conclu son mandat de trois ans à titre de présidente du conseil de surveillance et du conseil de CARE International après avoir siégé comme présidente de CARE Canada de 2011 à 2015. Elle est actuellement membre du conseil de la Global Leadership Foundation.

Louise Fréchette est diplômée en histoire de l’Université de Montréal et titulaire d’un certificat en économie du Collège d’Europe à Bruges, en Belgique. Elle est officière de l’Ordre du Canada.


Neil Desai

Neil Desai est vice-président à la direction chez Viral Nation, où il est spécialisé dans la commercialisation des solutions technologiques de l’entreprise auprès de clients en entreprise et au sein du gouvernement.

M. Desai est agrégé supérieur de recherches pour le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale et entrepreneur en résidence pour Rogers Cyber Catalyst. Il apporte des contributions régulières aux réseaux de nouvelles du Globe and Mail et de la Société Radio-Canada (Canadian Broadcasting Corporation, CBC). Neil Desai fait également partie du Conseil d’administration du Forum des politiques publiques, de la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario, du Collectif d’actifs en innovation (CAI), de ClearRisk Inc. et il a été directeur de YMCA Canada. Il a par le passé occupé des postes de direction au sein du gouvernement du Canada, pour Affaires mondiales Canada et pour le Cabinet du Premier ministre.

Avant de travailler pour Viral Nation, il faisait partie de l’équipe de direction de Magnet Forensics, une entreprise technologique qui développe des solutions d’investigation numérique utilisées par plus de 4 000 organismes de police et de sécurité nationale et organismes publics et privés dans plus de 100 pays pour enquêter sur des crimes tels que la traite d’êtres humains, l’exploitation de mineurs, le terrorisme et le développement de rançongiciels.


Jack M. Mintz

Jack M. Mintz a été nommé President’s Fellow de la School of Public Policy de l’University of Calgary, après avoir été directeur fondateur de cette école et titulairede la chaire Palmer du 1er janvier 2008 au 30 juin 2015.Il siège au conseil d’administration de la Compagnie Pétrolière Impériale Ltée et estagrégé supérieur de recherches auprès de nombreux groupes de réflexion, dont l’Institut C. D. Howe, l’Institut MacDonald-Laurier, CESIfo (Allemagne) etl’International Tax and Investment Centre de Washington.

Jack Mintz also served on numerous panels and boards at the federal and provincial levels including Vice-President and chair of the Social Sciences and Humanities Research Council 2012-2018. He has consulted widely with the World Bank, the International Monetary Fund, the Organization for Economic Co-operation and Development, federal and provincial governments in Canada, and various businesses and non-profit organizations in Canada and abroad.

Jack Mintz became a member of the Order of Canada in 2015 as well as receiving the Queen Elizabeth Diamond Jubilee Medal in 2012 for service to the Canadian tax policy community. Jack Mintz’s 2001 book Most Favoured Nation was shortlisted for the Donner Prize


Maureen O’Neil

Maureen O’Neil préside le conseil d’administration de WaterAid International et est membre des conseils d’administration du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale et du Centre d’étude des niveaux de vie.

Elle a auparavant siégé au conseil d’administration de cyberSanté Ontario et de la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé (FCASS). Mme O’Neil a été présidente du conseil d’administration de l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD), de l’Institut international pour l’environnement et le développement, de l’Université Carleton et de l’Initiative Think tank du CRDI. Elle a également représenté le Canada à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies et à des comités de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Elle a été membre du Comité de la planification du développement des Nations Unies et du conseil d’administration de l’UNRISD. Mme O’Neil est titulaire de doctorats honorifiques des universités Wilfrid Laurier, Carleton et d’Ottawa.

En juin 2011, Mme O’Neil a été nommée officière de l’Ordre du Canada dans le secteur de la fonction publique en reconnaissance de sa contribution au développement international, à l’égalité des sexes et aux droits de la personne.


Karen Restoule

Karen Restoule Karen Restoule est la vice-présidente de Crestview Strategy, basé à Toronto. Elle excelle dans l’art de favoriser la collaboration entre les parties pour rassembler despoints de vue divergents dans le but d’arriver à une réussite commune. Elle sespécialise dans la gouvernance organisationnelle, le leadership du changement, laformulation de politiques, et l’engagement des intervenants et des autochtones. 

Prior to joining Crestview Strategy, Karen led an environmental consulting firm working with Indigenous communities, building on a prior role supporting First Nations leaders as Director of Justice at Chiefs of Ontario where she advanced innovative policy solutions to legacy challenges. She also co-founded BOLD Realities, to advance the industry-Indigenous relationship. Previously, Karen led the modernization of Ontario’s administrative justice system at Tribunals Ontario.

Karen is a graduate of the University of Toronto and of the University of Ottawa’s French Common Law Program. She serves on a number of boards, has received awards for her contribution to society, and is a contributor to thehub.ca. Karen is Ojibwe from Dokis First Nation.


Frederick Wien

Fred Wien a occupé le poste de directeur de l’École maritime de travail social à l’Université Dalhousie de 1981 à 1986, puis a été sous-directeur de la recherche à la Commission royale sur les peuples autochtones, dirigeant le programme de recherche sur l’emploi et le développement économique.

Au plan national, il a été membre et tenu le rôle de président de la Commission consultative pour l’Institut de la santé des Autochtones (ISA / IRSC). Il a été nommé investigateur principal pour une bourse de recherche majeure de l’IRSC pour le projet : « A Poverty Reduction Approach to Improving the Health and Well-being of First Nation Communities in Canada » (Une approche à la réduction de la pauvreté visant à améliorer la santé et le bien-être des communautés des Premières Nations au Canada), de même que pour un projet financé par l’IRSC portant sur l’établissement d’un cadre de politiques sociales pour la santé et le bien-être des communautés Mi’kmaq en Nouvelle-Écosse (« Building a Social Policy Framework for the Health and Well-being of Mi’kmaq Communities in Nova Scotia »).

Diplômé de l’Université Queen’s avec une maîtrise et un doctorat de l’Université Cornell, M. Wien a été nommé Membre de l’Ordre du Canada en 2015.