LISTES DES FINALISTES 2023


Annonce de la liste des finalistes du Prix Donner 2023


The Legal Singularity: How Artificial Intelligence Can Make Law Radically Better (University of Toronto Press)

The Legal Singularity traite du potentiel transformateur de l’intelligence artificielle dans le secteur juridique. Cet ouvrage explique l’évolution du rôle de la technologie dans la gouvernance et l’administration de la justice, en présentant un aperçu de la capacité de l’IA à améliorer l’efficacité, l’équité et l’accessibilité des processus juridiques. Il explique également comment l’intégration de l’IA dans le domaine juridique pourrait révolutionner l’élaboration des politiques, la conformité réglementaire et la prestation des services publics. Un ouvrage important et d’actualité qui suscitera d’enrichissantes discussions sur l’IA et son rôle dans la poursuite de la justice.

Abdi Aidid mène des recherches et enseigne dans les domaines de la procédure civile, de la responsabilité civile et de la technologie au service du droit. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Toronto, d’un Juris Doctor de l’école de droit de Yale et d’une maîtrise en droit de la faculté de droit de l’Université de Toronto, oŭ il est actuellement professeur adjoint et membre du laboratoire d’éthique de l’IA. 

Benjamin Alaire, diplômé de l’Université de Toronto et de la faculté de droit de Yale, a commencé sa carrière en tant qu’auxiliaire juridique de madame la juge Louise Arbour. Il est titulaire de la chaire Osler en droit des affaires à la faculté de droit de l’Université de Toronto et membre affilié du corps enseignant de l’Institut Vecteur pour l’Intelligence Artificielle.

Pandemic Panic: How Canadian Government Responses to COVID-19 Changed Civil Liberties Forever (Optimum Publishing International)

Cet ouvrage se penche sur la question importante et controversée de l’incidence des politiques gouvernementales sur les libertés civiles pendant la pandémie de COVID-19. Il sera d’une grande utilité pour les responsables politiques car il propose une analyse critique des mesures prises par le passé et de leurs implications, en tirant des enseignements permettant d’éclairer les futures réponses à apporter en cas de crise ainsi que l’élaboration de politiques. Ses autrices y abordent un sujet difficile et potentiellement controversé, en apportant une analyse et des recommandations sérieuses, invitant ainsi leurs lecteurs et lectrices à réfléchir à l’équilibre délicat entre santé publique et libertés individuelles, un dilemme universel et intemporel.

Joanna Baron est diplômée de l’Université McGill faculté de droit et est actuellement directrice générale de la Canadian Constitution Foundation. Elle a été directrice fondatrice de la Runnymede Society, une association nationale apolitique d’étudiants en droit. Elle a travaillé en tant qu’auxiliaire juridique à la Cour d’appel de l’Ontario et a pratiqué le droit pénal avec Edward Greenspan.

Christine Van Geyn est directrice en chef du contentieux à la Canadian Constitution Foundation. Diplômée de l’Université de Toronto, elle a obtenu son diplôme de droit à Osgoode Hall et a également étudié à la faculté de droit de l’Université de New York. Elle est une journaliste et une communicatrice de renom.

Who Owns Outer Space? International Law, Astrophysics, and the Sustainable Development of Space (Cambridge University Press)

L’exploration et l’exploitation spatiales évoluent rapidement. Who Owns Outer Space? attire l’attention sur les nombreux risques liés au déploiement d’un très grand nombre de nouveaux satellites et sur les rivalités croissantes entre les principales nations et entreprises spatiales. L’ouvrage comprend un examen des traités internationaux existants et des pratiques adoptées par les États, montrant à la fois l’efficacité des règles et pratiques déjà en vigueur, mais aussi et surtout leurs limites. Il suggère également des moyens de renforcer le droit international et d’autres accords de coopération afin d’éviter les incidents catastrophiques. Une feuille de route en terrain incertain y est proposée aux responsables politiques canadiens par les auteurs.

Michael Byers est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politique mondiale et en droit international à l’Université de la Colombie-Britannique, et codirecteur de l’Outer Space Institute. Son précédent ouvrage, International Law and the Arctic (Cambridge University Press), a remporté le prix Donner 2013.

Aaron Boley est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en astronomie planétaire à l’Université de la Colombie-Britannique. Il est codirecteur de l’Outer Space Institute, une organisation transdisciplinaire qui se consacre aux problématiques du NewSpace, en menant des recherches sur la dynamique des planètes et la durabilité de l’espace.

The Privacy Fallacy: Harm and Power in the Information Economy (Cambridge University Press)

La question de savoir qui a accès à nos informations et comment elles sont utilisées préoccupe de plus en plus les individus, les entreprises et les gouvernements du monde entier. Dans The Privacy Fallacy, I. Cofone explique pourquoi les lois actuellement en vigueur ne nous protègent pas contre les préjudices numériques causés par les entreprises. Les réformes qu’il propose imposent une utilisation responsable des données par les entreprises et la responsabilisation de ces dernières en cas de violation entraînant une atteinte à la vie privée et des préjudices connexes. Par des questions bien définies, une analyse solide et des arguments fondés sur des données probantes, I. Cofone explore les complexités de la confidentialité, des préjudices et de la dynamique du pouvoir dans l’économie de l’information.

Ignacio Cofone est professeur associé et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le droit de l’intelligence artificielle et la gouvernance des données à la faculté de droit de l’Université McGill, où il enseigne le droit de la vie privée, le droit de l’intelligence artificielle et les obligations avancées. Il mène actuellement des recherches sur la responsabilité en cas d’atteinte à la vie privée et sur la discrimination liée à l’IA.

Wrongfully Convicted: Guilty Pleas, Imagined Crimes, and What Canada Must Do to Safeguard Justice (Simon & Schuster Canada)

Dans cette habile présentation des déficiences du système judiciaire canadien, K. Roach fait la chronique de nombreux cas de condamnations injustifiées et décrit les recours qui pourraient être pris pour prévenir, détecter et remédier à de tels cas. Il s’agit d’un problème systémique. K. Roach souligne le fait qu’entre 1989 et 2008, le Canada a réalisé pas moins de sept enquêtes menées sur plusieurs années et dont les coûts s’élèvent à plusieurs millions de dollars sur des condamnations injustifiées particulières. Il nous rappelle que le poids des condamnations injustifiées pèse de manière disproportionnée sur les personnes défavorisées. Récit clair, complet, convaincant, évocateur et accessible, Wrongfully Convicted s’impose comme une ressource précieuse pour les responsables politiques, la profession juridique et les personnes qui défendent la justice.

Kent Roach est professeur à la faculté de droit de l’Université de Toronto. Chercheur prolifique, il a notamment publié Canadian Justice, Indigenous Injustice, qui a été présélectionné pour le prix Shaughnessy Cohen 2019, et Canadian Policing: Why and How it Must Change, qui a été en lice pour le prix Donner 2022.